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Charles Martin (1883-1957)
Charles Martin est né le 4 Janvier 1883 dans une propriété sise à la rencontre de l’avenue des Champs Elysées et de la rue de Rosny dans le quartier du Perreux à Nogent-sur-Marne (actuellement 119, avenue Gabriel Péri et 60, avenue du Gal de Gaulle).
Son père avait fondé à cet emplacement, en 1870, une entreprise de Constructions Rustiques et de couvertures en Chaume et Roseaux. Après son retour de la guerre de 1914-1918, où son comportement lui a valu la médaille militaire et la croix de guerre, il succèdera à son père et développera l’affaire en ajoutant la fabrication de treillages décoratifs.
Au plan local, il devient responsable d’une association des contribuables du canton de Nogent. En 1934, marqué par les évènements de cette époque, il adhère au P.S.F. dont il devient le vice-président. En 1939, il devient le chef d’îlot de la Défense Passive.
Après la défaite de 1940, il organise avec quelques amis du Perreux un petit groupe de résistance. Il s’engage dans le réseau Défense de la France et crée un groupe franc de 60 hommes qu’il instruit et dirige dans diverses opérations. Il assume personnellement l’hébergement et l’évacuation des réfractaires, résistants et aviateurs alliés abattus.
Arrêté en 1944, interné à Fresnes, malgré son âge, il parvient à s’évader trois mois après lors de son transfert vers les camps d’extermination. Son comportement lui vaut la médaille de la résistance française, la croix de guerre avec palme et des décorations américaines.
Aux élections municipales de 1945, il accepte d’être sur la liste conduite par Léon Noel.
À l’annonce de la création du R.P.F. il ouvre une permanence sur les lieux de son travail. Il devient président de ce mouvement.
En 1947, il est élu Maire du Perreux-sur-Marne. Il réalise entre autres le foyer des personnes âgées et le centre municipal de la mère et de l’enfance.
Aux élections de 1953, bien qu’ayant le plus grand nombre de suffrages, la liste n’atteint pas la majorité absolue. Il est candidat au poste de maire aux deux premiers tours de scrutin. Il refuse tout compromis avec la liste de Robert Belvaux et n’accepte pas la proposition qui lui est faite par ses amis d’être le 1er adjoint de Monsieur Belvaux.
Déçu par la défection de ses propres adjoints, il se retire au troisième tour et reste simple conseiller.
Il démissionnera quelque temps plus tard après avoir subi une intervention chirurgicale.
Il décèdera sur la voie publique le 8 décembre 1957 face à la Mairie de Nogent.